182- Mindo-Lima

De Mindo, nous prenons le chemin du retour vers Buenos Aires. Nous ne voulons pas affronter les chaleurs moites de la Colombie, de l’Amérique centrale ou de l’Amazonie. Nous allons donc refaire une bonne partie de la route déjà prise pour venir jusque là, et par conséquent, nos articles seront beaucoup moins nombreux sur le blog. Nous pensions revenir par la côte équatorienne, mais nous voulions voir le volcan Cotopaxi en action. Caché derrière un épais nuage de fumées et de nuages, il ne nous a découvert qu’une petite partie de son anatomie. Par contre le Chimborazo sorti tout droit des vert pâturages équatoriens, détachait sa silhouette auréolée d’un petit nuage blanc, sur un magnifique ciel bleu.
A Cuenca, nous sommes retournés à la célèbre « Casa del sombrero » qui assure les finitions des « panamas », fabriqués ici et non au Panama comme leur nom pourrait le faire croire. Le prix se fixe en fonction du travail. Plus le brin est fin et serré, plus il y a de travail et plus le prix est élevé. Les trois qualité de base, normal, standard et fin valent en moyenne 30, 60 et 80€. Mais les prix peuvent grimper à plusieurs centaines d’euros en fonction du travail demandé. Le bandeau est en général noir, mais il peut être marron ou noir rayé marron. La fibre peut être plus ou moins blanche, ce qui modifie aussi le tarif.
Ce jour là,15 août, à Cuenca, était organisé une marche des indigènes demandant l’application des lois notamment le droit à l’eau et la sécurité alimentaire. La police a fait une impressionnante démonstration de sa présence, mais a su garder son calme autour de cette foule pacifique. Il faut dire que le nombre de policiers présents et le remarquable harnachement des chevaux étaient assez dissuasifs.
Le hasard nous fait retrouver à Cuenca Claude et Michèle, un couple de parisiens en vacances. Nous avions pu dépanner le véhicule de leur guide à Ingapirca grâce à nos câbles de démarrage.
A Lambayeque, notre amie la chouette chevêche nous attendait et nous avait à l’oeil, même de dos. Belle performance physique, je n’ai pas réussi à faire la même chose; le manque d’entrainement sans doute, ou l’arthrose?
Quant à Huanchaco, un bel iguane nous attendait sagement au bord de la piscine du camping-hôtel où nous avions élu domicile.
A la lagune de Media Mundo, nos amis les oiseaux étaient bien présents pour nous accueillir.
C’est enfin l’arrivée à Lima, après 2000km de très bonnes routes depuis Mindo.

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