38-Cuisine

Comment avez nous mangé pendant ces presque 3 mois au Brésil?

Le soir, sur le pouce , mais le midi dans de petits restaurants ou des snack-bars  appelés "lanchonettes". On en trouve partout, en ville, le long des routes et dans les stations services. Nous choissisons des lanchonettes self service où les mets préparés sont couramment vendus au poids. Les mets sont exposés sur un buffet; vous vous servez et en bout de self, on pèse l'assiette et l'on vous donne un ticket sur lequel seront ajoutés les boissons et desserts éventuels. Vous réglez à la sortie du restaurant. La viande grillée et les desserts sont aussi au poids mais avec des prix au kg différents.

Selon les lanchonettes et restaurants, les prix au kg varient en général de 20 à 30 réals le kg, soit entre 7 et 10 euros, mais on peut en trouver à 10 reals et à 45 réals. On a constaté qu'en moyenne on mange entre 400 et 500 grammes par repas, ce qui donne des repas entre 3 et 5 euros. A ce tarif, cela ne vaut pas la peine de cuisiner.

Au repas s'ajoutent les boissons:

Une canette de bière entre 1 et 2 euros selon la taille, une petite boutelle d'eau minérale entre 0.70 et 1 euro. Un petit gobelet de café ( pas bien bon) est souvent offert en libre service, sinon il faut compter entre 0.50 et 0.80 la tasse.

 

Au nord du Brésil, l'assortiment est plus restreint qu'au sud: haricots rouge,riz blanc, farine de manioc, morceaux de poulets grillés.Mais d'excellents jus de fruits naturels: goyave, ananas, cajou, maracuja ( fruits de la passion).

Plus on descend vers le sud, plus le choix d'aliments augmente, surtout en légumes, et moins les jus naturels sont présents.

Les photos ci-dessous ont été prises à Curitiba, très au sud du Bresil, où le choix était particulièrement important pour un prix de 29.90 réals le kg soit 10 euros. A titre indicatif, l'assiètte de Martine revient à 5 euros avec la viande. La viande est cuite à la broche et servie bien cuite. Ce jour là, la viande était cuite à la plancha et nous avons réussi à obtenir des steacks saignants sous le regard étonné des autochtones.

Les huit premières photos concernent le même self1.

Ceci reste un buffet exceptionnel par le choix. En général les buffets sont beaucoup moins garnis. Les 4 dernières photos sont plus représentatives. Il s'agit d'un coquet restaurant de station service lui aussi très au sud. Nous avons pu manger à deux pour 16 réals soit un peu plus de 5  euros.

Nous avons eu un extra par hasard à Paratymirim.

Une piste facile mais très dégradée, nous a conduit sur cette plage isolée où un pêcheur nous a proposé des crevettes géantes qui nous ont régalé.

Remarque: à titre de comparaison, la photo 12 montre ce que donne une plage non isolée proche de Sao Paulo le week end.

 

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39-Treuil

Notre lit est fixé au plafond de la cellule le jour et nous le descendons pour la nuit à l'aide d'un petit treuil lui aussi fixé au plafond.  La remontée du lit est devenue de plus en plus difficile à effectuer. Séjournant exceptionnellement dans un camping, je me décide à demonter ce treuil, et là, surprise un petit morceau d'aluminium tombe par terre. L'axe du treuil est cassé en deux. 

Problème, car si l'on ne peut remonter le lit, on n'a plus accès aux placard latéraux, on ne peut plus installer la table, et le chien risque fort de s'installer sur le lit. Il nous faut donc impérativement résoudre ce problème.

Un mail et un téléphone au constructeur de la cellule nous informent qu'un nouveau treuil plus solide ( 100 kg de capacité de levage au lieu de 50 ) est en stock chez eux à Martigues, mais que l'envoi de cette pièce prendra au minimum une semaine par UPS, sans garantie de délai, un envoi précédent au Chili ayant mis 3 semaines. De plus nous sommes vendredi 15h en France, donc rien ne se fera avant lundi, ce qui nous donne un délai de livraison compris entre 12 jours et 3 semaines. Donc il nous faut une adresse de livraison dans le lieu où nous serons à cette période, en principe Buenos Aires et trouver une solution provisoire.

Cette solution serait de trouver un tourneur fraiseur qui pourrait nous refaire une pièce similaire, et ceci rapidement, car notre autorisation de séjour au Brésil se termine mardi.

Il est midi ici et nous partons manger, pièce défectueuse en main. Bien nous en a pris car nous montrons cet axe à un groupe de 3 travailleurs dans une lanchonette et ni une, ni deux, me voilà sur un scooter, traversant Foz de Iguaçu, jusqu'à un premier serrurier. Il n'a pas l'outillage nécessaire, le deuxième non plus, mais finalement, me voilà chez un tourneur fraiseur, "Parana freios", en face de Peugeot, à 5km de notre camping. C'est Ok pour lui. Il est 14h30. A 17h je retourne avec l'Azalaï; la pièce est prête. Quelques ajustements sont nécessaires et à 18h je suis de retour au " Camping Internacional", réparation effectuée!

Qui dit mieux?

Une fois de plus, les brésiliens nous ont bluffé par leur serviabilité, comme tout au long de notre périple dans leur pays.

Avant hier encore, un brésilien à mobylette, nous voyant avancer au ralenti dans un quartier un peu excentré, est venu spontanément nous demander ce que nous cherchions, à savoir un bivouac pour la nuit. Et de nous indiquer le bout de la rue suivante où nous serons "tranquilé", " no problèma".

Pour ce qui est du treuil, nous le remplacerons à notre retour en France par un treuil plus puissant, celui d'origine étant manifestement sous calibré, comme nous l'avions déjà signalé au fabricant à notre retour de Mongolie.

 

Note : Farouche est encore allé raconter ses misères sur le blog de Claude daté du 5/12    http://www.euskal-go.com/

 

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40-Iguaçu brésilien

Tout le monde a déja vu les chutes d'Iguaçu à la télévision, mais les voir en vrai, c'est autre chose, car en plus e la vue il y a le formidable grondement de ces 275 chutes réparties sur 3 km, qui tombent de 80 mètres de hauteur.

Situées à la frontière du Brésil et de l'Argentine, elles sont visibles des deux cotès; le coté brésilien donne uin aperçu général, nous verrons par la suite le coté argentin.

Elles dépassent en largeur et en hauteur les chutes Victoria et celles du Niagara.

En cette saison, elles ne sont pas les plus importantes, alors qu'est ce que cela doit être en mars, avril après la saison des pluies?

Il faisait beau ce jour là, ce qui n'est tant courant ici, et nous ne pouvions rater l'occasion d'aller nous faire doucher au plus près sur un pneumatique. Martine en rit encore!

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41-Iguaçu Oiseaux

Une  promenade dans le magnifique " Parc aux oiseaux" nous a permis non seulement de voir Martine parler aux toucans, mais d'avoir la réponse à la question de l'article "Estrada Real" où l'on se demandait quel était l'animal rencontré sur la piste ( 3 dernières photos). Les ibis rouges, toucans, colibris,   perroquets, papillons et autres volatiles nous ont enchanté car on pouvait les approcher de très près.

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42-Iguaçu argentin

Les chutes d'Iguaçu coté argentin méritent toutes autant d'être vues. Elles donnent une vision un peu différente des cataractes, un sentier inférieur permettant de s'approcher du bas des chutes, un sentier supérieur du haut des chutes.

Nous ne sommes pas allé à la "gorge du diable", une passerelle au dessus des chutes. Nous y étions allés coté brésilien, mais, là, en fin de journée, des trombes d'eau se sont abattues sur le parc.

On peut croiser dans le parc des coatis qui ne se gênent pas pour se servir sur les tables; et il vaut mieux les laisser faire car ils griffent et mordent.

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44-Misiones

En 1609, le prêtre espagnol Ignace de Loyola, qui avait fondé la "Compagnie de Jésus", mena une une des plus grandes expériences sociale de l'Histoire. Il envoya des jésuites fonder des "Missions" dans des coins reculés de l'Amérique du sud. Ils y installèrent des indiens Guaranis dans le but de les évangéliser et les éduquer tout en les protégeant de l'esclavagismes et des méfaits de la société coloniale.

A leur apogée, on dénombrait 30 "Misiones" réparties sur le Brésil, le Paraguay et l'Argentine pour un total de 100000 Guaranis.

Chaque mission était structurée de la même façon avec à leur tête 2 à 3 prêtres et des indiens élus pour gouverner la communauté. Chaque famille d'indiens avait droit à une maison en contrepartie d'adopter le monothéisme et la monogamie.

Chaque communauté était autosuffisante et les récoltes distribuées équitablement. La santé et le développement des arts furent les réussites les plus marquantes des "Missions".

Ces Jésuites étant un "Etat" dans l'Etat, luttants contre l'esclavagisme et les colons, la Couronne espagnole les bannit des territoires en 1767. Les indiens furent chassés et les Missions abandonnées.

La Mission de San Ignacio Mini, classée au Patrimoine Mondial, est la mieux conservée et la mieux restaurée. Les autres missions dont celle de Santa Anna ne sont plus que des ruines en cours de restauration.

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45-Ibera

Une piste nord-sud très roulante par temps sec mais presque impraticable par temps pluvieux, longe la réserve marécageuse "Esteros del Ibera". Cette réserve de 13000km2 s'étend à l'ouest de la piste, mais à l'est ce sont de plus ou moins grandes "Estancias" sur laquelle paissent des vaches, surveillées par des "gauchos" à cheval. Le propriétaire que nous avons rencontré pour avoir bivouaqué devant ses terres nous explique qu'il ne possède qu'une petite exploitation de 1000 hectares soit 1000 vaches car en général on compte une vache à l'hectare, et 150 chevaux.

Pour l'aider, il n'a que le gaucho qui l'accompagne

Les estancias environnantes couvrent de 5000 à 10000 ha avec de 9 à 20 gauchos. 

Le long de la piste nous croisons des émeus, divers oiseaux et un capybara, animal emblématique de la réserve. Nous nous arrétons à 120km, au village de Carlos Pellegrini, point central de la réserve où sont organisées des  visites de la lagune Ibera en bateau.

Nous y verrons des caîmans noirs, des capybaras qui peuvent peser jusqu'à 70 kg., un cerf et une biche de Devaucel au pelage orangé, deux singes hurleurs, et diverses espèces d'oiseaux.

Superbe endroit très tranquille avec un beau camping bien tenu au bord de la lagune.

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46-Saboya

Colon, San Jose et Villa Elisa sont trois villes séparées de quelques kilomètres les unes des autres. C'est dans ce triangle que vous trouverez des descendants de savoyards, valaisans et piemontais. Arrivés là au milieu du XIX ème siècle, ils se sont installès au bord ou non loin du fleuve Uruguay qui sépare l'Argentine de l'Uruguay, dans la province d'Entre Rios, ainsi dénommée car située entre le fleuve Parana à l'ouest et le fleuve Uruguay à l'est.

De nombreux habitants sont des descendants de ces familles et portent des noms bien de chez nous, mais ne parlent plus notre langue.

Nous ne pouvions passer ici sans aller rencontrer des membres de l'association Savoie-Argentine à Villa Elisa.

C'est dans un très joli batiment, le Centro Saboya-Argentina, que nous avons d'abord été très bien accueillis par Anaïs, la secrétaire administrative et qu'ensuite nous pûmes rencontrer Marta Bilche et Laura Jourdan, respectivement présidente et secrétaire de l'association. 

Le role de l'association est de créer un lien entre savoyards par delà l'océan, réaliser des échanges, donner des cours de français à quelques 40 personnes, organiser différentes fêtes comme le 14 juillet, etc.. Nous les remercions chaleureusement d'avoir pris de leur temps pour converser agréablement alors qu'elles n'étaient pas prévenues de notre passage.

Nous avons été étonné de la remarquable mémoire de Laura, venue passer quelques jours en France il y a trois ans, et qui nous citait des noms de personnes dont elle se souvenait précisement et des lieux qu'elle avait pu visiter. Nous remercions également Agustin, membre du comité , qui a quitté momentanément son travail à la Mairie pour faire office de traducteur auprès du vétérinaire, Monsieur Noir, qui a efficacement remis Farouche sur pattes alors qu'il avait une infection des reins et qu'il était extrèmement mal en point ( Farouche, pas le vétérinaire!)

 
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47-Tigre

Le rio Parana et le rio de la Plata, né de la convergence du rio Paraguay et du rio Negro, se rejoignent au nord de Buenos Aires pour former un vaste delta de plus de 900 km2. A 35km au nord de B.A, la ville de Tigre au bord du Delta attire nombre de "Portenios" ( habitants de B.A.) qui vont se promener en barques dans le labyrinthe de canaux d'une eau ferrugineuse. Une petite promenade d'un heure sur l'eau nous fera découvrir très partiellement la vie sur ces canaux entourants une multitude d'iles sur lesquelles sont construites de nombreuses villas toutes approvisionnées uniquement par bateaux. La plupart des maisons sont sur pilotis car le niveau d'eau peut monter très rapidement en fonction des crues des rios. En septembre 2013 toutes les iles étaient sous l'eau.

La maison sous verre est une vrai curiosité, mais j'aime particulièrement la photo 19 où le rouge, le jaune, le bleu et le vert forment un vrai tableau.

Très jolie promenade rafraichissante.

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48-Buenos Aires

Puerto Madero
Puerto Madero

Nous ne sommes pas des fans des très grandes villes, mais nous ne pouvions passer près de Buenos Aires et ses 13M d'habitants sans y faire une halte. Nos vélléités piètonnes ont été refroidies (sic!) par la température officielle de 36° à l'ombre. Encore faut il trouver de l'ombre. Mais nous avions au moins deux bonnes raisons de nous rendre au centre ville: faire du change près de la rue Florida où se trouvent les banques et faire une photo de la statue de Carlos Gardel comme notre cousin François nous l'a demandé. Et c'est bien pour lui faire plaisir car circuler dans B.A. avec notre fourgon par 36° une veille de Noël, il faut le faire!

Carlos Gardel, vous savez, le chanteur qui a popularisé le tango dans les années 1920-1930, mort en 1935 dans un accident d'avion en Colombie. La mort de cette star provoqua le suicide de trois femmes, à La Havane, New York et Puerto Rico.

François, tu nous pardonneras si cette statue de 2011 n'est pas la bonne statue, mais il fait  vraiment trop chaud pour trouver l'autre statue avec le chapeau et la cigarette au cimetière de la Reccolatta.

Nous nous sommes garés dans le quartier de Puerto Madero, ancien quartier portuaire laissé à l'abandon pendant plus de cinquante ans. Entièrement repensé et rénové à partir de 1998, ce quartier très moderne est devenu un quartier d'affaires, un des plus chics et des plus chers de la capitale avec ses docks reconditionnés, ses larges avenues et ses espaces verts. Ce quartier est très tranquille le week end, mais supporte beaucoup de circulation en semaine. Il peut y avoir aussi quelques autos faisant la course au milieu de la nuit sur ces grandes avenues désertées le soir, comme nous avons pu le constater.

Le dimanche, nous avons déambulé dans le quartier San Telmo, jour très fréquenté du marché  d'antiquités et de brocante.On peut y voir aussi des danseurs de tangos qui se produisent pour quelques pesos.

On remarque au passage que le quartier San Telmo  s'était autoproclamé en son temps, République Indépendante .

Les noms des rues changent également selon l'époque, comme la rue Defensa dont c'est le cinquième nom.

 Vous remarquerez au dessus de la plaque de rue une flèche blanche sur fond bleu. Celle ci indique le sens de circulation automobile; il n'y a pas de panneaux de sens interdit comme en Europe. Pour ne pas le savoir, ceci nous a valu une gentille remontrance de la part de la police municipale de Colon il y a quelques jours. 

Le Noël est aussi fété ici, mais dans une moindre mesure; la température y est sans doute pour quelque chose.

La semaine de Noël signifie plutôt le début des grandes vacances d'été, les mois de janvier et février correspondants à nos mois de juillet et août en Europe.

Dès le 25 nous quittons la fournaise de BA  pour la péninsule Valdes, à 1500 km au sud, où nous espérons bien apercevoir les baleines et vivre sous des températures plus clémentes.

 
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49- Voeux

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