50-Merci

Un grand merci à tous, pour vos voeux, vos encouragements et vos remarques qui nous font toujours plaisir, que ce soit sur le blog ou par mail.

Nous faisons de notre mieux pour vous faire participer à nos aventures, mais les connexions wifi pas toujours correctes nous obligent quelquefois à retarder les publications.

A très bientôt pour de nouvelles découvertes.

 

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51-Fêtes

Nous avons fété Noël et nouvel an de façon très simple, Noël à Buenos Aires dans le quartier Puerto Madero et Nouvel an à Puerto Pyramides dans la péninsule de Valdes.

Noêl  fut fêtée chaudement puisque Buenos Aires était en alerte rouge et le 25 décembre, la télévision annoncait 37.3° avec une température ressentie de 47.3°.

Le nouvel an fut son contraire à cause du vent fort et d'une température redescendu à moins de 15°, ce qui nous a confiné dans le mazda.

 

Au sujet des fêtes de fin d'année et des températures en Argentine cette fin 2013, lire l' article de l'hebdomadaire "Le Point" daté du 30 décembre:"Le nouvel an en Argentine: canicule, viandes grillées et coupures d'électricité".

 

On a bien fait de quitter Buenos Aires le 25 décembre pour commencer à descendre vers la Péninsule de Valdes à 1500 kms.

 
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52-Viedma

En route vers le sud
En route vers le sud

De Buenos Aires à la péninsule de Valdes, soit sur 1500 kms, le paysage est monotone. C'est la pampa avec ses herbes sèches et ses buissons. La route et quasi rectiligne et sans dénivellés. Un passage intéressant est la route puis la piste cotière reliant Viedma à San Antonio este. Quand on dit piste, il s'agit en fait de route non asphaltée gravillonnées ( le ripio) en très bon état, sur lesquelles on peut rouler à 70km/h ou plus, sous réserve de rester concentré. Certains se souviennent de la tenue de route des vélos solex sur le gravillon, et bien à très grandes vitesses c'est à peu près la même chose sur le ripio.

A El Condor, à 30kms au sud de Viedma, la route rejoint l'océan. Ici se trouve la plus grande colonie de perroquets au monde avec 35000 nids dans les anfractuosités des falaises. La piste suit ensuite l'océan et nous a amenés sur une plage de coquillages qui nous a offert un joli bivouac. 

Après avoir rejoint la route, nous avons pu constater à sierra Grande le problème d'approvisionnement en essence. Plusieurs stations étaient en manque et la file d'attente était très longue devant la seule station ouverte ( YPF).

Nous n'avons pas eu ce problème car nous roulons au diesel, carburant très peu utilisé en Argentine où la très grande majorité des véhicules fonctionnent à l'essence ou au gaz.

Mais depuis ,  nous remplissons nos réservoirs assez souvent. Par contre, nous n'avons constaté pour l'instant qu'une seule fois, à Bahia Blanca, un manque de diesel à la norme "euro5", mais le diesel standard ne pose pas de problème. Ceci n'est pas important pour notre moteur toyota d'ancienne génération, mais génant pour le mazda de Claude qui a un turbo.

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53-Mésaventure

J'ai oublié de vous parler de la mésaventure de Claude à Buenos Aires.

On savait par les forums de voyageurs en Argentine que ça existait et on confirme. 

Vous prenez un touriste lambda qui se promène de préférence seul, avec sac en bandoulière et appareil photo sur l'épaule.

Acte 1: Le touriste reçoit sur sa chemise quelque chose qui ressemble à une grosse fiente de pigeon avec une odeur pestilentielle.

Acte 2: une jeune fille jolie et sympatique s'approche avec un mouchoir en papier pour l'aider à s'essuyer.

Acte 3: le touriste dépose ses affaires pour enlever sa chemise aux fins de nettoyage.

Acte 4: un complice part illico avec les affaires et tout le monde disparait dans la foule.

Cette combine marche quasiment à tous les coups, presque sans risques pour leurs auteurs car sans armes et sans violences. 

Donc alors que notre ami Claude se promène dans une rue commercante de Buenos Aires, il reçoit une fiente bien sale sur sa chemise..

Connaissant la combine, il refuse l'aide de la jeune femme qui s'approche pour "l'aider". Voyant que le stratagème ne fonctionnait pas, il reçoit d'autres fientes sur son pantalon. Vu l'état de ses vêtements, il pose machinalement son appareil photo par terre et là, il aperçoit un homme qui part rapidement,  appareil photo disparu. Il le rattrape et lui saute dessus. Le jeune homme n'oppose pas de résistance et pose l'appareil par terre.

Fin de l'histoire, sauf que sa paire de lunettes a disparu dans le feu de l'action.

Nicole va se plaindre aux policiers de faction dans la rue et se verra répondre: " il y a des opticiens partout".

L'affaire se termine à peu près bien, mais Claude en est quitte pour un bon nettoyage.

Quant aux lunettes, il faudra se contenter d'un paire de dépannage.

 

Farouche raconte aussi sa mésaventure sur le blog de Claude (Euskal-go.com) le 25 décembre sous le titre "Plainte sous X".

Mais Claude a un peu brodé l'histoire à sa façon et les amours de Farouche et du Vizcacha sont le fruit de son imagination débordante.

 
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54-Valdes

La péninsule Vades d'environ 100 kms de long par 70 de large est à mi chemin de Buenos Aires et Ushuia soit à environ 1500 de l'un et de l'autre

Inscrite au Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco, elle est un des principaux sites de reproduction des baleines franches australes, des eléphants de mer, des lions de mer et des manchots de Magellan.

A noter que les pingouins vivent dans l'hémisphère nord, alors que les manchots vivent dans l'hémisphère sud, mais les anglais dénomment les manchots "penguins" et les espagnols "pinguinos" d'où la confusion.

Malheureusement nous sommes arrivés trop tard pour les baleines qui séjournent ici de début juin à mi-décembre et trop tôt pour les orques qui viennent en fevrier-mars pour se régaler des bébés nés en décembre.

En revanches les autres espèces étaient bien présentes et les lions de mer ont assuré le spectacle avec un accouplement et une naissance en direct. Quant aux manchots, ils étaient si proches qu'il fallait se retenir pour ne pas les toucher. Sur les conseils du bureau d'information, nous nous sommes arrangés pour être présents à marée haute car c'est à ce moment que le spectacle a lieu. A marée basse, tout ce petit monde se repose.

La péninsule est une surface plane couverte d'herbes sèches et de petits buissons, la pampa. On a pu y voir des guanacos, un tatou qui n'hésite pas à se promener sur le parking de la "Punta Norde", des nandous, de petits rongeurs et des moutons merinos qui sont les seuls animaux d'élevage à pouvoir s'adapter à l'environnement de la péninsule.

Le seul village de Valdes est Puerto Pyramides et c'est le seul endroit où le camping est autorisé. C'est un ancien port d'où partaient le sel des salines de la péninsule. A présent c'est une petite station balnéaire d'où partent les bateaux d'observation des baleines que nous sommes très décus de ne pas avoir vues.

 
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55- Ruta 1

A la sortie de la péninsule de Valdes, un hommage appuyé à Saint Exupéry nous a permis de nous rappeler que c'est le survol de la Patagonie alors qu'il était directeur d'exploitation de "Aeroposta Argentina"  que "St Ex" a trouvé l'inspiration de son personnage "Le Petit Prince". Saint Exupery avait alors à son actif la réalisation du premier vol Buenos Aires-Rio Gallegos au sud de la Patagonie en 1930.

De puerto Madryn à Comodoro Rivadavia, nous avons pris la ruta 1 qui longe à peu près le bord de mer sur 400 kms. C'est l'ancienne route nationale en ripio vers le sud, remplacée depuis 30 ans par la ruta 3 plus à l'intérieur des terres et plus courte. Les rutas 1 et 1b figurent parmi les plus belles pistes que nous ayons prise pour  l'instant en Argentine. Les paysages sont magnifiques et c'est l'occasion de rencontres intéressantes comme à Cabo Raso où nous avons fait connaissance de  Eliane et Eduardo  qui se sont installés là il y a quelqques années. Entendant souvent dire que ce coin désert était très sauvage et superbe, ils ont décidé d'y acheter le batiment en ruine du cabo Raso. Entièrement reconstruit de leur main, c'est maintenant une maison agréable qui fait ce que nous appelons  chambre et table d'hôtes. Voyageurs, surfeurs, pécheurs, randonneurs s'y donnent rendez vous.Et si vous n'aimez pas la foule, vous ne serez pas décus.

Mais auparavant un détour par la réserve de Punto Tombo nous a permis de nous promener dans la plus grande concentration de manchots d'Amérique du sud. On peut en dénombrer jusqu'à 1 million qui viennent se reproduire en ce lieu entre septembre et mars. après ils entament un grand périple maritime qui les conduira 6000 km plus au nord, face au Brésil, sans jamais retourner à terre.

56- Ruta 1 (suite)

La ruta 1 poursuit son tracé dans la pampa, parmi quelques très grandes estancias, pour nous amener à Puerto Visser en passant par la petite ville très tranquille de  Camarones et le site de Bahia Bustamente au bord de l'océan. Ce lieu  est une petite réserve d'oiseaux située au fond d'une belle anse.

C'est, parait-il, par ici que Florent Pagny a son estancia. Mais quand on voit le contenu d'une estancia dans cette région - de la pampa à perte de vue- cela poussera fortement à la baisse votre envie, si vous l'aviez, de l'imiter.

Les paysages sont exceptionnels avec notamment un ciel sur 360° dont les tonalités de bleu, blanc, gris sont peu courantes, voire inconnues dans nos régions françaises. 

57-Pétrification(s)

Nous avons choisi de prendre l'ancienne piste menant au Parc National de la Foret Pétrifiée et nous ne l'avons pas regretté. Cette piste est une merveille permettant de voir aussi bien des nandus, des guanacos, des tatous que des paysages lunaires.

Ces arbres pétrifiés sont estimés à 150 millions d'années d'age. Leurs tailles sont considérables puisque l'on peut en voir de plus de 2m. de diamètre et plus de 20m. de longueur.

Mais un vent violent était de la partie ce jour là avec plus de 80 km/h et des rafales supérieures à 100 km/h.

La conséquence en est que nous avons pu "admirer" non seulement les arbres pétrifiés mais également Claude pétrifié.

En effet, les rafales ont eues raison du toit de sa cellule et c'est en arrivant au parking de la forêt qu'il s'est aperçu de sa complète disparition.

Vite, retour sur la piste pour le retrouver 10kms plus loin en assez bon état.

Une réparation de fortune sur place peu évidente compte tenu des rafales, puis une consolidation sur la route  nous ont permis de continuer notre route en attendant de trouver un bivouac abrité, ce qui fut fait à Rio Gallegos.

Ouf! Plus de peur que de mal.

Le voyage continue.

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58- Rio Gallegos

Rio Gallegos est la dernière grande ville de Patagonie ( 110000 habitants) avant d'atteindre la frontière chilienne. Caprice de l'Histoire, il y a 160kms de route/piste à rouler au Chili avant de repasser de nouveau en Argentine pour atteindre Ushuaia.

Rio Gallegos ne présente pas d'intérêt particulier , hormis le fait que nous avons profité de cette ville pour réparer le toit de la cellule de Claude et Nicole. Ayant terminé la réparation vers 13h, j'ai utilisé le wifi de la station d'essence YPF pour mettre à jour le blog, ce qui m'a pris le reste de la journée pour les 3 derniers articles, le plus long étant le choix des photos, leur réduction, leur disposition et commentaires et surtout l'envoi par internet.

Donc tout se présentait bien pour repartir d'un bon pied le lendemain matin vendredi, sauf que à 21h, une panne totale d'électricité dans notre cellule est venue mettre à mal le programme prévu.

Panne d'lectricité signifie pour nous: pas de lumière, pas de pompe à eau, donc ni eau, ni chasse d'eau, pas de chauffage, pas de plaque de cuisson, pas de charge des appareil, donc tout est HS.

Le vendredi matin, nous avons passé un bon moment à faire différents tests afin de trouver la cause de la panne. Nous avons finalement trouvé que le courant était coupé entre la batterie et le tableau de commande. Le cable provenant des batteries passe à l'intérieur d'une traverse en acier sous la cellule. Or c'est sur cette traverse que nous avions fait souder les 2 pattes de soutien retenant le réservoir d'eau extérieur le 22 novembre.

La chaleur excessive a fait fondre le cable et quand on voit l'état du cable, on ne comprend pas comment cela a pu  fonctionner depuis les soudures soit 1 mois et demi, et surtout comment un court circuit n'a pas eu lieu au risque de provoquer un incendie.

A 13h un électricien auto nous avait changé la partie endommagée du cable, mais

tant qu'à faire des réparations autant continuer avec le verin de soutien de la porte arrière qui lui aussi a rendu l'âme la veille.

Nous commençons à connaitre les magasins et artisans de la ville et nous trouvons un verin identique mais dont les embouts de fixations ne sont pas les mêmes. Un artisan soudeur a eu tôt fait de scier les anciens embouts pour les souder sur le nouveau verin et ceci alors que nous sommes allés le trouver à 18h et qu'il s'apprétait à fermer pour le week end

Tout est maintenant rentré dans l'ordre et nous pouvons adresser un grand merci à toutes les personnes, commercants et artisans, qui se sont mis en quatre pour solutionner nos problèmes.

 

 

 

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59- Réponses

Voici des réponses à deux questions que l'on que l'on nous a posées à juste titre.

@Vinouche: 

Les points blancs de nos véhicules dans la pampa sont tellement petits que moi-même je les vois à peine. Alors je joins la photo et un agrandissement; cela montre encore davantage l'étendue de la pampa. patagone. Nos véhicules sont les 2 points à droite. Le corps de ferme de l'estancia est derrière le bouquet d'arbres.

@François ( Vincent, Paul et les autres)

Les différences entre lion de mer et éléphant de mer figurent sur les photos ci-dessous.

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60- Ushuaia!

Nous sommes arrivés au terme de la première étape de notre voyage. 

18000 kms et 115 jours nous séparent de Cayenne, notre point de départ.

Ushuaia, destination mythique non pas tant par l'intérêt de la ville, que par sa position stratégique la plus au sud des Amériques. 

Mais auparavant nous avons dû traverser une partie du Chili et le détroit de Magellan. La traversée de ce détroit ne fut qu'une simple formalité réglée par un passage de vingt minutes en ferry.

Le passage d'Argentine au Chili a pris un peu de temps -de 10h15 à 14h- par suite d'un encombrement de voyageurs du aux vacances et au week end.

La sortie du Chili et l'entrée en Argentine se sont faites rapidement et nous avons pu aller d'Argentine en Argentine en traversant le Chili dans la journée de samedi, malgré 140 kms de pîste chilienne éprouvante par sa tole ondulée rabotée avec de très nombreux trous.

La pampa a cédé la place à de l'herbe séchée jaunâtre, puis, à partir de Rio Grande nous avons commencé à apercevoir les montagnes de la Cordillère des Andes.

En quelques dizaines de kilomètres nous sommes passés d'une platitude monotone à des sommets enneigés, en passant par des lacs d'un bleu d'azur.

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61- Beagle

Panorama du canal de Beagle depuis l'ile Bridges
Panorama du canal de Beagle depuis l'ile Bridges

Quelques photos de la "Terre de Feu" pour le plaisir des yeux.

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62- Fin del Mundo

Un petit tour en bateau sur le canal de Beagle qui sépare l'Argentine du Chili nous a fait contourner le phare des éclaireurs puis arpenter l'ile Bridges. Ensuite retour à Ushuaia dont vous voyez la rue principale: là cette fois Jean Lou tu dois reconnaitre; quant à Annie et Michel cela doit faire longtemps qu'ils ont tout reconnu.

Vous pouvez voir que "Ces pirates d'anglais ne sont pas les bienvenus" depuis la guerre des Malouines.

Une promenade au Parc de la "Terre de Feu" nous a emmené à la "Fin du Monde" par un temps très frais pour l'été; mais il avait neigé la nuit précédente à 800 mètres.

Il ne fait pas très froid tout au long de l'année. C'est le vent fort voire très fort par moments, qui augmente la sensation de froid. On est étonné en regardant une carte que Usuhaia soit à une latitude qui correspond dans l'hémisphère nord à un lieu compris entre Hambourg et Copenhague, ou à Belfast en Irlande du nord.

Ce sont les vents du sud provenant de l'Antartique qui raffraichissent fortement l'ambiance. Mais nous avons u la chance de visiter ces lieux très photogéniques par un temps plutôt ensoleillé.

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63-Tonte

A Porvenir un ferry permet d'accéder en 2h30 à Punta Arena par le détroit de Magellan. C'est en nous dirigeant sur Porvenir que nous passons à coté de  l'Estancia Josefina où sont présents des moutons tondus et non tondus.

Martine demande l'autorisation de voir la tonte, ce qui nous fut accordé sans problème.

A l'intérieur de ce grand hangar, s'affairent une quinzaine de personnes, chacune occupée à effectuer une partie du travail.

Les moutons sont rassemblés dans de petits box par groupes d'une dizaine.

Les tondeurs professionnels viennent les chercher chacun leur tour en les empoignants vigoureusement pour les mettre sur le dos et les trainer sur le lieu de tonte. ils sont alors tondus avec méthode, l'important étant d'obtenir un lainage d'un seul tenant et ce, le plus rapidement possible.

Pour ce faire, ils commencent par les pattes arrières et remontent vers la tête de l'animal. 

La toison est ensuite roulée puis mise dans un sac plastique où une fois le sac rempli de 65 peaux, il sera compressé à l'aide d'un genre de pressoir en bois. Une peau pesant en moyenne 3.5 à 4 kg, les balles plastiques pèsent environ 250 kgs. 

Dans cette estancia, 9000 têtes sont rassemblées qui seront tondues en 9 jours, soit 1000 tontes par jour, ce qui est pour le moins impressionnant.

Mais nous n'avions pas dit notre dernier mot et Martine a sorti sa carte maitresse, à savoir Farouche, et là, ce sont eux qui ont été intrigués par ce petit chien de berger. Le berger des Pyrénées est le plus petit chien de berger et sa taille les a laissés perplexes. 

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64- Terre de Feu

Plusieurs tribus dont les "Yamanas" habitaient tout au sud de la Patagonie bien avant l'arrivée des européens. Ces iles inhospitalières ne présentant pas beaucoup d'intérêts, il furent laissés tranquilles jusqu'au XIXème siècle où les passages maritimes du canal de Beagle et du détroit de Magellan devinrent une possibilité de route commerciale. Dès lors, les éleveurs de moutons et les épidémies les extérminèrent et aujourd'hui, il ne reste qu'une seule personne vivante reconnue comme "Yamana".

Les femmes et les hommes avaient les même droits et tous les biens étaient partagés à parts égales. 

Ces individus vivaient nus car l'humidité, la pluie, la neige, le froid, ne permettaient pas de sécher les vétements. Pour se protéger, ils s'enduisaient de graisse et se recouvraient d'une peau de bête. Ils vivaient toujours à coté d'un feu nécessaire à leur survie, aussi bien dans leurs petites cabanes semi-sphériques à demi enfoncée dans le sol, que sur leurs embarcations. 

C'est en apercevant tous ces nombreux feux que les découvreurs appelèrent cet endroit "Terre de feu".

Ces photos proviennent du Musée Salésien de Punta Arenas et du petit musée Yamana de Ushuaia.

Une Mission salésienne était installée à Rio Grande et les Missionnaires  Salésiens firent de leur mieux pour préserver l'héritage de ces peuples en les protégeant des "envahisseurs".

On peut voir dans l'hopital de Puerto Natales et celui de Punta Arenas, une photo d'une partie du  groupe de 30  indigènes qui furent exposés comme espèce zoologique au Jardin d'acclimation de Paris entre 1870 et 1930! 

 

 
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65- Chocolat

Un clin d'oeil à nos amis suisses avec cette chocolaterie réputée de Punta Arenas, ouverte en 1870 et encore tenue par la famille Baeriswyl de Fribourg, qui propose des chocolats façon suisse.

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66- Eberhard

C'est à Porto Consuelo, en 1870, que l'allemand Hermann Eberhard eût le premier l'autorisation du Gouverneur de Patagonie chilienne d'établir une estancia.

C'est encore aujourd'hui ses descendants qui lui succèdent dans ce qui est devenu un lieu historique.

La tradition de l'élevage des moutons et des vaches se perpétue et nous avons pu assister au marquage de la traçabilité à l'oreille des veaux.

Par contre nous n'avons pas assisté à l'abattage des moutons, ce qui ne nous a pas manqué. 

La petite anse de Consuelo, à quelques kilomètres au nord ouest de Puerto Natales, sert aussi d'abri aux marins venus gouter aux joies des mers patagones et ce jour là, trois voiliers  étaient au mouillage.

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67-Torres del Paine

Le parc national "Torres del Paine": une vraie merveille, quelle que soit la méteo; je vous laisse juge.

Les tours ne sont pas très hautes puisqu'elles culminent à 2800 mètres, et le plus haut sommet du massif, le Cerro Paine Grande, à 3000 m. Mais ce qui procure cet étonnement de voir surgir ce massif aux pans verticaux est le fait que nous soyons à 130 mètres d'altitude. Nous avons ici le même dénivellé qu'entre la vallée de Chamonix à 1000m. et l'aiguille du midi à 3842m. alors que nous sommes pratiquement au niveau de la mer.

Le ciel n'est pas toujours bleu et ceci met encore mieux en valeur toutes les nuances de couleurs qui teintent les tours et leur environnement.

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68- Perito Moreno

Au Parc National des Glaciers, nous avons rendez vous avec l'une des  plus célèbres merveilles d'Amérique du sud, le glacier Perito Moreno. Il est très facile d'accès et on peut l'admirer soit par un système de passerelles très bien conçu, soit par une courte promenade en bateau.

Contrairement aux autres glaciers, sa taille reste stable, les précipitations compensant l'effet du réchauffement climatique. Sa façade est haute de 50 à 60 mètres et son centre profond d'environ 200 mètres.  On a beau avoir déjà vu ce glacier en photo, l'approcher en bateau à une centaine de mètres reste un moment fort.

Le spectacle est permanent car les spectateurs que nous sommes écoutons avec attention les craquements provenant du glacier qui avance de 2 mètres par jour, pour tenter de voir le lieu de chute d'un morceau de glace dans les eaux du lago Argentino.

Le front du glacier a atteint 5 fois depuis 1910, la terre ferme où se trouvent les passerelles, dont la dernière fois en 2004. La chute du pont de glace ainsi formé a été un grand événement suivi par la télévision argentine. Le ciel très changeant renouvelle constamment les couleurs du glacier et on peut y passer des heures à l'observer.

 

 

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69- Fitz Roy

Le Fitz Roy domine du haut de ses 3405 mètres, la petite ville de El Chalten de plus de 3000 m. Son nom est devenu célèbre en 1953, année où le français Lionel Terray en fit le premier l'ascencion. Sa grande face verticale ainsi que celles des tours environnantes, attire les grimpeurs du monde entier.

La météo est ici particulièrement capricieuse, mais en général ce lieu est réputé pour son vent et ses nuages quasi permanents. Nous avons eu la grande chance de pouvoir faire une petite ballade de 4 h. par un beau ciel dégagé et nous n'avons pas boudé notre plaisir. Le lendemain c'est la pluie qui nous a réveillés.

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