4-En mer

Le container est enfin parti. Le navire "CMA-CGM Aristote" a quitté Le Havre, direction Degrad des cannes. On peut le suivre sur "vessel-finder".

Seul bémol, l'arrivée prévue au 10 septembre est repoussée au 18 à cause d'un départ retardé de 8 jours pour on ne sait quelle raison.

Compte tenu des délais techniques et administratifs on ne devrait pas pouvoir récupérer les véhicules avant le 25.

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5-Envol

Décollage Orly ouest  10h45 le dimanche 15 septembre sur une ligne Air France à bord d'un Airbus A340.

Atterrissage Cayenne 14h30 locale le même jour après 9 h d'un vol sans histoire.

Vue superbe de la Vendée avant d'arriver en vue des cotes de la Guyane.

La couleur de l'océan a viré du bleu au vert puis au beige de l'eau limoneuse.

Nous survolons une petite partie de l' immense étendue verte de la forêt guyanaise quelques instants avant d'atterrir.

Là nous attend Patricia qui va nous héberger quelques jours en attendant la mise à disposition du container. Nous ne nous connaissions pas, mais ce sont les petits miracles d'internet et des forums; merci Sylvie, merci Patricia.

Nous ne perdons pas une minute et nous prenons rapidement contact avec Cayenne et son environnement.

Farouche donne son point de vue en BP2

 

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6-Saint Laurent du Maroni

En attendant notre container, nous louons un véhicule pour partir sur l'ouest de la côte guyanaise, direction St Laurent du Maroni.

Au delà du fleuve Maroni, le Surinam.

St Laurent est la "grande" ville de l'ouest, où se cotoient de nombreux groupes ethniques comme les amerindiens, les haïtiens ou les populations du Surinam ayant fui leur pays lors de la guerre civile des années 80.

La ville est surtout connue pour son "Camp de la Transportation", lieu d'aiguillage des bagnards arrivants en Guyane. Ceux-ci y passaient au minimum 3 mois dans des conditions épouvantables avant de rejoindre l'un des bagnes dont les plus connus sont ceux des iles du Salut.

Une visite du camp s'impose et l'on est toujours étonné de l'imagination débordante du genre humain lorsqu'il s'agit d'inventer des abominations envers ses semblables.

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7-Bestiaire

On a autant de chances ( risque?) de rencontrer des bêtes sauvages en Guyane que de rencontrer un loup dans les Alpes surtout en restant près des grands axes.

Alors autant aller au zoo de Guyane à quelques kilomètres de Cayenne pour en savoir un peu plus.

Voici quelques photos de pensionnaires.

Note: un intrus s'est glissé parmi les animaux animaux du zoo; à vous de trouver lequel.

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8-Amana

Merci pour vos différents et nombreux commentaires.

Certains d'entre vous ont trouvé l'intrus du paragraphe précédent.

Pour les autres, voici la réponse en image:

il s'agit d'un Farouche animal ici photographié en territoire indien au pied d'un totem dans la réserve de l'Amana au nord ouest de la Guyane, le long du fleuve Maroni, au lieu dit 'Les Hattes".

La réserve de l'Amana est l'un des principaux lieu de ponte des tortues luths, mais nous arrivons avec un mois de retard.

C'est là que nous avons rencontré Cécile, infirmière, qui a troqué son travail dans un hopital du XVI ème à Paris il y a un an, contre une vie plus proche des populations et de la nature le long du Maroni.

Pour y accéder, vous traverserez le village de Iracoubo dont l'église a été entièrement décorée par un bagnard six années durant.

Nous ne visiterons pas le centre spatial de Kourou dont les inscriptions pour les visites se font plusieurs jours à l'avance.

Mais, bonne nouvelle, nous avons pu sortir nos véhicules hier, vendredi, après les démarches administratives: transitaire, douane, chambre de commerce et retransitaire pour sortir le véhicule du port. Toutes ces opérations ont été effectuées en moins de deux heures grâce à la grande amabilité des personnes rencontrées tant à la Somarit ( transitaire) qu'aux douanes.

Nous sommes presque parés pour faire route au sud, ce qui devrait avoir lieu lundi ou mardi.

 

 

 

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9-Direction St Georges

Ce dimanche, nous sommes en attente du document officiel permettant à Farouche d'entrer au Bresil.

Dans l'attente nous en profitons pour visiter Cacao et son marché Hmong et les  chutes de Fourgassié, rendez vous dominical de la jeunesse guyanaise.

Lundi, à 11h nous avons enfin ce document de la Direction des Services Vétérinaires de Guyane qui nous manquait.

Direction sud est vers St Georges.

Bivouac au Camp Marija, camp de légionnaires au bord du fleuve Oiapoque, que nous atteignons après 20 km de piste, juste avant St Georges.

Aujourd'hui, randonnée de 3h le long de ce fleuve qui fait frontière avec le Brésil, puis recherche à Oiapoque d'un moyen de traverser ce fleuve, car le pont est terminé depuis plusieurs mois mais sa mise en service n'est prévu que dans 18 mois.

Demain une barge vient nous chercher à 8h.

Note : les zones wifi sont moins fréquentes et donc les textes aussi

 

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10-Uaça

Maria présente les 2 classes de l'école du village
Maria présente les 2 classes de l'école du village

A St Georges, nous cherchons à contacter la "Lunay" qui assure le passage entre St Georges et Oiapoque pour les véhicules, et nous avons de la chance, leur barge vient s'arrimer près de nous.

RV est pris pour le lendemain 8h. Nous embarquons et le capitaine s'occupe des formalités de douane car nous avons obtenu un permis d'importation provisoire des véhicules en Guyane et nous devons donc justifier leurs départs du sol français.

Petite traversée de 3/4h dont le trajet passe sous le pont d'Oiapoque flambant neuf, bel ouvrage d'art non encore en service bien qu'il soit terminé depuis plusieurs mois.

Nous en comprendrons la cause quelques kms plus loin.

Oiapoque est déjà une petite ville contrairement à St Georges qui est un petit bourg.

Les Guyanais viennent s'y approvisionner car les prix coté brésiliens sont très inférieurs à ceux de notre pays, ceci moyennant 5 euros de passage en barque.

Pour Nicolas et les suivants, voici les tarifs officiels: 1 véhicule 200 euros, 2 véh. 120, 3 véh. 80.

Formalités à Oiapoque: Inspection sanitaire à l'Anvisa ( simple formalité), police pour passeports, et douane à la Receite Federale pour le véhicule, le pc, les appareils photos.

Nous sommes bien reçu partout, les brésiliens se faisant un plaisir de nous renseigner. 

Note pour Nicolas:  le gasoil supérieur comme celui utilisé en Europe est baptisé ici Diesel S50. Faire le nécessaire ici car plus de pompe S50 avant Macapa, à 600kms.

 

Le début de la route est goudronné sur 52 kms mais il reste encore 105 kms de piste pas toujours roulante, sans doute une des raisons pour laquelle le pont est fermé.

 Un départ tardif nous oblige à chercher un bivouac le long de la piste.

C'est un tout petit village indien Uaça qui nous accueille pour la nuit, après avoir obtenu l'autorisation du chef ou plus exactement de sa femme Maria ( He oui, c'est un peu comme partout).

Maria a 10 enfants et son village compte douze familles.

 

 

 

 

 

 

 

 

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11-Macapa

Une belle route nous attend à la borne kms633. 

Arrêt à la petite vile de Calçoene, puis Arrivée à Macapa vers 12h30.

Et là les évènements s'enchainent plus vite que prévu. En cherchant les bateaux permettant d'atteindre Belem à 500kms, car il faut traverser l'Amazone depuis le port de Santana, à 20kms de Macapa, nous sommes informés qu'un bateau est à quai, départ 18h. Il est passé 16h.

Le suivant est dans 3 jours.

Or celui ci est d'accord de nous embarquer avec nos véhicules et en autorisant d'y habiter durant la traversée qui dure 36heures.

Après négociation nous décidons d'embarquer immédiatement car en principe, les véhicules doivent embarquer sur une barge de fret et les passagers sur un bateau de voyageurs.

Reste un problème à régler: faire monter les véhicules à bord, mais en voyant la hauteur de la marche à franchir, nous avons commencé à nous inquiéter un peu. A tort.

Pour information, Macapa est l'une des 5 villes au monde à être coupée par la ligne de l'équateur. Celle-ci sépare les 2 parties du terrain de foot de la ville ( entre autre).

Nous allons donc circuler dorénavant dans l'hémisphère sud.

 

 

 

 

 

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12-Amazone

Le départ a lieu le vendredi soir à 18h. L'arrivée à Belem est prévue dimanche à 5h30.

Le bateau de la compagnie "Bom Jesus" que nous prenons se compose de 3 niveaux: le premier pour les marchandises et passagers qui acceptent d'encaisser l'assourdissant bruit des machines le second uniquement passagers avec un bruit moindre et plus d'air, le troisième pour le bar ,la capitainerie et 10 petites chambres.

Les voyageurs passent leur temps dans des hamacs jour et nuit, n'en sortant que pour aller manger l'unique plat servi à bord ou assister à un accostage.

Le bateau accoste de temps à autres pour prendre en charge ou débarquer produits et voyageurs, mais parfois, ceci peut aussi se faire  tout en naviguant.

L'ambiance est bon enfant. Les brésiliens sont calmes, parlent sans hausser le ton et l'on entend guère que le bruit des moteurs. Même en ville, comme à Macapa, il y a peu de bruit.

Une escale de 9h à 12h30 est prévue à mi-parcours dans la ville de Brèves.  Beaucoup d'agitation dans cette ville étape bien achalandée.

L'avancement du navire permet de profiter d'un peu d'air ce qui adoucit les 35° quotidiens chargé de tant d'humidité que suons tant et plus.

Le voyage est plutôt monotone, ne seraient les quelques points de brefs arrêts.

On admire les qualités du capitaine pour manoeuvrer et trouver son chemin parmi toutes ces innombrables branches limoneuses de l'Amazone.

L'arrivée à Belem se fait à l'aube alors que la ville est encore complètement endormie, en ce jour de repos dominical.

Le débarquement des véhicules sera une simple formalité sur deux grosses planches, le pont du bateau étant quasiment au niveau du sol.

Le point de vue de Farouche en BP3

 
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