85-Buenos Aires bis

Une très bonne route rectiligne et plate de 900km sans intérêts particuliers nous ramène à Buenos Aires où nous allons prendre l'avion pour un petit séjour en France afin de revoir notre famille et surtout nos petits enfants. 

Nous profitons de ces quelques jours à Buenos Aires pour poursuivre la visite de la ville. La canicule de Noël a cédé la place a une agréable température d'une vingtaine de degrés et un beau ciel dégagé, même si certains quartiers souffrent d'un nuage de pollution.

L'un des quartiers des plus intéressants est celui de La Boca qui se situe à l'emplacement de la première ville de Buenos Aires, le long du port. Il s'est développé à la fin du XIXème siècle grâce à l'arrivée de nombreux migrants européens dont principalement les italiens. En 1907 un artiste peintre, Quinquela Martin, proclama, comme à Montmartre, une "République de la Boca", sans conséquence politique. C'est lui qui eut l'idée de demander aux habitants de venir peindre les murs de l'école qu'il avait fait construire. Ceci fit des émules parmi les portenos ( habitants de Buenos Aires) de la Boca qui se mirent à peindre leurs maisons faites de bric et de broc.

Ce quartier qui fut le berceau du prolétariat fut aussi celui de la naissance du tango.

Les touristes se pressent aujourd'hui à Caminito, au centre de La Boca, où ils peuvent se promener parmi ces maisons colorées,et assister à des spectacles de tango.

C'est sur le parking du Buquebus, le ferry qui assure la liason avec l'Uruguay, que nous pu rencontrer Michel et Sylke qui terminent une année de voyage en Amérique du sud à bord d'un véhicule identique au nôtre, ainsi que Regine et Walter qui, après un circuit d'une année en Australie, parcourent depuis 3 ans le continent américain du nord au sud.

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