87-Buenos Aires, le retour

Farouche se prépare en BP12

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88- Retrouvailles

C'est avec grand plaisir que nous allons retrouver nos amis argentins que nous avons quitté en décembre 2013.

Mais reprenons au début.

Un vol sans histoires nous conduit de Paris-Roissy à 23h20 le lundi18,vers Buenos Aires-Ezeiza à 7h30 le mardi19. Nous passons l'étape "Police" et retrouvons Farouche dans sa boite posée à coté des tapis roulants des bagages. Il a l'air en forme malgré ces 15h passées dans sa cage, mais il devra patienter encore jusqu'à 9h30 car, avant de sortir à l'air libre, il lui faut encore obtenir l'autorisation d'entrer sur le territoire argentin. C'est le Senasa, Service National de Santé Animale, qui lui délivre le précieux document et ceci sans problème, ses papiers étant en règle.

Après ces 17h dans sa cage, ouf! enfin libre. Grand bleu, 18°, impeccable.

A l'intérieur de l'aéroport, c'est Rodolphe qui nous attend. Nous avions pris contact avec lui sur son site internet "PetitHergé". Ce français a délaissé Paris pour BA il y a 20 ans. Nous avions accepté sa proposition de nous conduire directement de l'aéroport au camping "Bahia de Los Lobos" à 90 kms au sud de BA, où nous avions laissé notre véhicule fin mars. Il a profité des 1h15 de parcours pour nous délivrer de nombreuses informations sur l'Argentine, pays qu'il adore et qu'il parcourt souvent avec des touristes.

Après une nuit de récupération à Lobos, direction Chivilcoy pour retrouver le très sympatique Sergio dans sa station d'essence YPF mais sans sa femme Sylvia qui enseigne le français à BA. Malgré la barrière de la langue, nous avons réussi à communiquer tant bien que mal, Sergio ne sachant que faire pour nous faire plaisir.  

Alors que nous étions garé en ville, c'est Eduardo qui nous accoste pour nous inviter à diner le soir même. Eduardo parle un peu le français et nous avons passé une excellente soirée chez lui en compagnie de son épouse Gladis. Vers 23h nous recevons un sms de Elena. Nous avions laissé un message sur la porte de sa maison dans l'après midi car il n'y avait personne. Elena et Estaban nous invitent à passer les voir. Ce sera pour demain et nous passerons un très bon moment ensemble, malgré le peu de mots d'espagnol que je connaisse.

Nous décidons de poursuivre les retrouvailles jusqu'à Villa Elisa(prononcer Bichelissa)à 150km. au nord de BA, où se trouve l'Association Savoie-Argentine. Chaleureuses retrouvailles de Laura et Anaïs puis de Marta.

Après une nuit sur le parking du centre sportif, nous retournons à l'association où nous avons rendez-vous avec un journaliste de la télévision locale pour nous interviewer.

Puis nous retrouvons Laura chez elle où elle nous offrira le repas en compagnie de son frère et de sa maman.

Et le lendemain, à notre bivouac suivant, c'est Xavier qui nous invite chez lui pour nous montrer ses albums photos.

Voilà cinq journée exceptionnelles qui nous font apprécier de plus en plus l'Argentine.

 

Quant à la méteo, c'est une ambiance très estivale qui nous a accueilli  avec des températures anormalement hautes jusqu'à plus de 33°, battant ainsi des records vieux de plus de 30 ans. Les arbres fleurissent alors que les "Saints de glace" locaux ne sont pas encore passés.

Et depuis dimanche, l'hiver a fait son retour, les températures redescendants vers  la normale, autour de 5° le matin et 18°l'après midi, avec de la grêle sur BA.  

Ce mardi matin à 8h, les vitres étaient givrées à l'intérieur du véhicule, mais le ciel entièrement bleu.

Une route plate, rectiligne et monotone nous a mené de Santa Fé à Cordoba d'où nous partonsmaintenant pour nous diriger vers Salta au nord ouest de l'Argentine.



 

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89- Liaison

Santa Catalina
Santa Catalina

 Une longue étape de liaison de plus de 1200 kms et  plusieurs jours nous conduit de Concepcion au bord du rio Uruguay au parc de Talampaya à l'ouest de l'Argentine, c'est à dire à peu près à l'endroit où nous avions arrété notre précédent voyage fin mars. La route est droite, longue, monotone, désespérément plate. Aussi nous décidons de faire un stop vers Cordoba pour visiter deux estancias de missions jésuites, Jesus Maria et Santa Catalina, toutes deux classées au  Patrimoine mondial de l'Unesco. Elles sont en remarquable état de conservation, contrairement aux Missions de l'est comme San Ignacio. Ceci est du au fait que Santa Catalina n'a pas été abandonnée lors du départ forcé des Jésuites, mais a continué d'être habitée par de riches propriétaires.

Santa Catalina est la plus belle des deux Missions. Elle est aujourd'hui encore privée, mais ouverte au public.

Un petit tour dans les sierras de Cordoba ,du coté de La Cumbre, permet un peu de fraicheur.

Ensuite c'est de nouveau une longue route droite et plate qui nous mène dans le lointain ouest. C'est à partir de Patquia que la végétation change et nous offre ses premiers cactus.

Encore quelques kilomètres et nous voilà devant le Parc Talampaya, site géologique classé au Patrimoine mondial.

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90- Talampaya

Le parc national Talampaya, inscrit au Patrimoine mondial depuis  l'an 2000 couvre une superficie de 275000 ha. Son canyon de 4km de long et 140 m. de haut a ses parois rougies par sa forte teneur en oxyde de fer. On dehors de l'aspect géologique, on y trouve des pétroglyphes et on a pu apercevoir un couple de lièvres de Patagonie (ou maras) et un condor. Des essais de cris poussés devant la "cheminée de l'écho" nous ont permis d'entendre facilement 2 échos ainsi qu'un petit troisième. Ce parc nous a conquis, mais moins la suite, car 60km plus au nord, à Villa Union, nous avons appris que la route permettant d'accéder à Chilecito de l'autre coté de la montagne, était coupée pour travaux. Donc non seulement nous ne pourrons pas voir les magnifiques paysages de la "Cuesta de Miranda", mais nous en sommes quitte pour un "petit" retour arrière de 200km.
Oui car en France, un détour peut faire 20km, mais ici en Argentine, un détour c'est 200km. Ce qui donne une idée de la taille du pays. Mais nous ne le regrettons pas car cela en valait vraiment la peine; les images parlent d'elles même. 

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