189- Salta-Chaco

Nous voici pour la troisième fois à Salta. Par un curieux hasard nous étions là un an jour pour jour ici. Facile à se souvenir, car en ce début septembre, c’est de nouveau la « Fête de la Vierge des Miracles », fête qui attire chaque année plusieurs centaines de milliers de pèlerins. Pour l’occasion, l’église San Francisco s’est refaite une beauté et les échafaudages qui la cachaient l’année dernière ont été démontés.
Nous aimons bien cette ville. Elle est encore à taille humaine, jouit d’un bon climat, idéalement située au centre des fabuleux paysages du nord ouest argentin, à portée de roues de la Bolivie et du Chili, dotée d’un bon camping, et ses habitants sont plutôt sympathiques.
J’en ai profité pour tenir un engagement. A San Isidro, près de Buenos Aires, nous avions été invité par un couple d’argentins dont le fils, German, participe régulièrement à des courses automobiles. Il nous avait demandé de porter ses couleurs en arborant sa casquette publicitaire à Salta, aux confins du pays.    
Parole tenue Place des armes, devant la Cathédrale de Salta.
Nous partons vers l’est en direction de Corrientes. Au passage un détour vers le parc national El Rey devrait nous permettre de voir quelques animaux, mais en cette saison, ils sont peu visibles et les 90km de piste aller retour ne sont pas vraiment justifiés. Nous aurons peut être plus de chance au parc national El Chaco. Il faut pour cela traverser 650 km de paysage du « Chaco ». Des étendues plates couvertes de broussailles et d’épineux, à tel point que le dernier parc national ouvert en 2014, un peu plus au nord du Chaco s’appelle « L’impénétrable ».

Par moment de vastes étendues ont été déboisées pour laisser place à la culture du soja dont l’Argentine est le premier exportateur mondial. On croise aussi des fermes dans lesquelles des milliers de têtes de bétail sont entassées sur de la terre brute, attendant sagement leurs rations de céréales. Les fermes de 1000 vaches qui ouvrent en France auront à peu près cette allure. Disposer d’autant de terres agricoles et voir ces bêtes ainsi parquées dans la poussière, triste spectacle. Heureusement, dans certaines exploitations plus petites, les vaches broutent bien tranquillement.

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    vinouche (samedi, 26 septembre 2015 18:19)

    Retrouver des paysages plus verdoyants a dû être plaisant...
    Jolie casquette Jacques !!!

  • #2

    Martine (dimanche, 27 septembre 2015 18:17)

    La casquette est celle du fils d'un argentin, qui est coureur automobile.
    C'était un clin d'œil pour ses parents qui nous avaient si gentiment accueillis l