183-Lima-Arequipa

Dès la frontière équatorienne passée, la route côtière péruvienne traverse un désert de sable et de pierres ponctuée de quelques rares oasis. Et c’est ainsi jusqu’à la frontière chilienne, soit sur près de 3000 km. Une centaine de km après Lima, nous avons vu une exceptionnelle nuée d’oiseaux posée ou volant au ras de l’eau. Des centaines de milliers d’oiseaux dont le nuage qu’ils formaient était long de plusieurs centaines de mètres. Nous ignorons le pourquoi de ce vol extraordinaire dont la photo ne rend pas bien compte.
Du sable, du sable, du sable,… tiens une oasis! ha, ça fait du bien. Voilà la petite ville de Palpa nichée dans une verdure dont elle profite pour cultiver des centaines d’orangers.
Et sur ces routes des sables, on voit passer parfois de drôles d’engins; des camions sans carrosserie. Avec leurs chauffeurs à l’air libre, emmitouflés, gantés, casqués, arborants le gilet jaune fluo de sécurité, on pourrait croire à l’avant garde d’une armée d’extra-terrestres (la photo est très mauvaise mais on se rend un peu compte de l’individu).
Nous voilà à bivouaquer à Puerto Lomas, un petit village de pécheurs, un peu excentré de la route principale. Rien d’autre à faire que pêcher, il n’y a rien que du sable autour du village. Aucun animal (à part les chiens, mais ça c’est habituel), ni aucune culture. Le calme est à peine rompu par l’activité du port où chacun s’affaire, qui à débarquer son poisson, qui à vérifier les filets.
L’activité des ports est toujours très intéressante pour les photographes ( et j’en abuse).
Une halte à Puerto Inca est la bienvenue, où une petite fille est toute ébahie devant Farouche, qui, lui a pu se dégourdir les pattes un peu auparavant.
La petite ville de Chala nous attend pour le repas. La télé indique « menace de mort ». On espère que ce n’est pas à cause du menu. Non! le « cebice" ( poisson cru en petits morceaux marinés dans du jus de citron vert) était délicieux.
Note: sur le tableau, les prix sont à diviser par 3,5 pour les obtenir en euros. Le menu est à 10 soles (3€) comprenant une soupe de poisson et un plat au choix dans la liste.
C’est de Chala que jadis, des coureurs transportaient le poisson frais jusqu’à Cusco à plusieurs centaines de km.
De nouveau le désert, où Farouche a pu encore se dégourdir. C’est le seul avantage du désert car c’est le seul endroit où il n’y a pas de chiens errants; quoique… Restons vigilants, des fois qu’il y ait encore un. Les chiens sont vraiment la plaie dans ces pays. On n’est jamais tranquille. Ils sont apparemment calmes, mais en meute il vaut mieux rentrer dans la voiture.
Peu avant Aréquipa, l’oasis de La Joya nous montre ses belles plantations tirées au cordeau. Puis de nouveau une zone désertique. Nous avons emprunté la route des mines qui passe un col à 2700m avant redescendre à 2300m sur Arequipa. De même que les deux autres fois où nous sommes passés par ici, un vent de poussières planait sur la ville et les volcans Misti (5822m) et Chachani (6075m) se laissaient à peine entrevoir.
Et comme au Pérou, il y des fêtes presque en permanence, nous avons eu droit cette fois à la fête du XXVIIème anniversaire de la police national du Pérou.
Aujourd’hui, dimanche 30 août 2015, le ciel s’est découvert. Enfin du grand beau sur Arequipa.

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Commentaires: 1
  • #1

    nicole (lundi, 31 août 2015 12:31)

    Super comme toujours.J'ai vraiment vu Farouche courir en rond dans le desert. Jolie coupe de cheveux Martine y muy guapa con el panama.
    Bises .Nicole