177- Quito

La Cruz del Papa
La Cruz del Papa

Nous avons découvert Quito, première ville inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco avec Cracovie en 1978, au hasard d’une rencontre.
Sur le parking du Cotopaxi, nous avions fait la connaissance de Caroll et sa famille équatorienne de Quito, qui nous ont très aimablement proposé de visiter le centre colonial de leur ville. Rendez vous pris pour le surlendemain, ce que nous avons accepté avec joie. Au moment de visiter notre maison à roulettes, voilà que les amortisseurs soutenant note toit ne répondent plus, le toit ne tient plus en l’air et retombe comme une feuille morte.Il faut les remplacer. Au lieu de visiter la ville, l’après midi se passe donc à chercher une paire d’amortisseurs de rechange. Finalement grâce à Caroll, son frère et son cousin, nous nous rendons à « la maison de l’amortisseur » qui après deux heures de travail a pu nous remplacer nos deux soutiens de toit. Nous avons de la chance que ce problème survienne à ce moment car nos trois nouveaux amis ont pu solutionner ce problème immédiatement, ce qui, pour nous, eut été beaucoup plus difficile autrement.
C’est donc Quito by night que nous visitons avec Caroll et son frère, ce qui là aussi, n’eut pas été possible pour des raisons de sécurité, si nous avions été seuls. Les bâtiments sont remarquablement mis en valeur. Beaucoup de monde sur la Place de l'Indépendance car une manifestation anti-gouvernementale est en préparation. A notre retour de cette visite, c’est le papa de Caroll qui nous attendait sur le parking et qui nous a très gentiment invité à venir dormir dans sa maison. Soirée mémorable où nous avons pu apprécier les talents de chanteur guitariste du maître des lieux et la gaieté de son épouse. Le super petit déjeuner du lendemain était très loin de notre ordinaire avec en plus pour Martine un gamba grillé. Merci encore à toute la famille pour ces moments passés ensemble.
Pour en revenir à Quito, la ville a su garder et mettre en valeur son passé colonial. La ville s’étire en longueur sur une quarantaine de kilomètres. Le centre historique, lui, s’étire depuis la Basilique pour descendre vers la Place de l’Indépendance autour et non loin duquel se situent les principaux monuments: le Palais présidentiel, la blanche cathédrale Primada et sa chapelle El sagrario, l’église de la Compagnie des Jésuites, et plus loin, la place et le Couvent de San Francisco. La Basilique, dessinée par le français Emilio Tarlier, est inspirée de la Cathédrale de Bourges.Elle est très stricte et sans ornements. Ses gargouilles ont la forme d’animaux d’Equateur. La palme des monuments revient à la Compania. Fondée en 1605 et achevée en 1766, son extérieur est relativement sobre hormis sa porte d’entrée dorée encadrée de deux tours torsadées. Son intérieur  est une montagne d’or. Tout, des murs aux plafonds, est recouvert d’or. Surement l’une des plus dorées que nous ayons vu en Amérique du sud. Vous n’en verrez que l’extérieur car les photos y sont interdites. Mais vous pouvez déjà avoir une idée avec les photos de El sagrario ou de l’église San Francisco ( 1535). Le couvent est le plus grand des Amériques. Des franciscains y sont encore présents.
Nous étions garés dans le Quito moderne, au parc Carolina., au centre de Quito, au pied de la « Cruz del Papa ». C’est dans ce parc que jeunes et moins jeunes viennent se ressourcer avant ou après le travail. De 6h à 7h du matin, vous pourrez faire de l’aérobic en groupe au son d’une sono omniprésente. En face de la croix, nous avons même réussi à dénicher une boulangerie-patisserie française, ce qui nous a fait encore plus apprécier cette ville très vivante.

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Commentaires: 1
  • #1

    Vinouche (mardi, 18 août 2015 22:55)

    La richesse de la décoration de l'église san Francisco est superbe... et on ressent le côté très vivant de la ville...