121-Puno

Nous apprenons que le 5 novembre est l'occasion d'une grande fête à Puno au Pérou. De Copacabana, la frontière n'est qu'à 15 km, à Kisani. Nous décidons d'y aller même si les passages des frontières sont toujours un peu perturbants car la sortie et l'entrée de Farouche sont un moment délicat, même si tous ses papiers sont en ordre. Dans le cas présent, ils ne le sont pas car nous avons vainement cherché un vétérinaire sur Copacabana pour nous rédiger un certificat de bonne santé. Nous avons appris qu'il n'y en avait pas. Il faut retourner à La Paz. Un vétérinaire vient une fois par an pour réaliser les vaccinations antirabiques en masse. Nous décidons de passer quand même. Finalement, ce sera un des passages les plus aisés et les plus rapides; à peine plus d'une demi heure. Pas de files d'attente, et la douane péruvienne n'a rien demandé en ce qui concerne le chien. Ouf!.

Nous longeons le lac et effectuons un bref arrêt repas à Juli. Cette bourgade de 4000 habitants possède malgré tout 4 églises coloniales des XVIème et XVIIème. Les principales sont San Juan de Letran en adobe rouille dont l'intérieur renferme des peintures de l'école de Cuzco concernant St Jean Baptistre et Ste Thérèse, et Nuestra Senora de la Asuncion sur la place principale du centre ville. Les deux autres sont en réféction.

Plus loin, Chucuito nous offre un "Templo de la Fertilidad" que l'on reconnait aisément avec ses phallus en pièrre dont l'un mesure 1.20 mètre de haut. No comment.

Et voilà Puno, 120000 habitants à 3830m. d'altitude, au bord du lac Titicaca. C'est la ville pendante à Copacabana en Bolivie, mais trois fois plus grande. Une vraie ville, touristique certes, mais rien à voir avec Copa qui est une station balnéaire de détente.

Vous vous souvenez qu'en Bolivie, nous étions arrivé de nuit et sous la pluie à Managua. Je n'avais précisé que, par suite d'une erreur de piste, nous avions dû faire demi tour dans la boue, et en reculant, j'avais tordu le pare choc arrière contre un rocher. Rien d'important, sauf que notre escalier d'accès à la cellule repose dessus, ce qui ne faisait plus son affaire. A l'entrée de Puno, un soudeur travaillant des tubes noirs. Arrêt et rv pour le lendemain matin 9h. A 12h30, nous avions un nouveau parechoc, tout beau, tout neuf et ceci pour la somme de 50 euros. Le sourire en prime. 

Ce qui frappe au premier abordà Puno sont les moyens de transport: le moto taxi et le vélo taxi. Hyper pratique . Ils se faufilent partout; prière de fermer les yeux quelques fois. Vous en verrez quelques modèles ci-dessous.

La recherche d'un parking s'est révélée difficile, et après 2 heures à tourner, nous avons opté pour un hotel en plein centre qui a bien voulu nous autoriser à laisser le véhicule devant l'entrée, à 100m de l'église et de la place principale où ont lieu les festivités. Car Puno est la capitale du folkore péruvien; et on ne veut pas rater ça.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    vinouche (mercredi, 12 novembre 2014 21:44)

    Heureusement que Farouche n'a pas effarouché les douaniers...
    De quelle époque est ce grand mur ? il me semble avoir vu cette technique de galets en quinconce à St Cyprien sur un mur datant du moyen âge...
    Avez-vous pu finalement vous mêler aux habitants lors de la Fête à Puno ?
    Un grand bravo à tous les artisans de ces lointaines contrées...