72- Rodeo

A La Junta, nous avons pu assister à un concours de rodeo de qualification pour le concours national. Pas un rodeo où il faut rester sur l'animal le plus longtemps possible, mais un rodeo représentant le travail des gauchos, c'est à dire amener l'animal à l'endroit voulu.

Le samedi avait lieu les éliminatoires et le dimanche la finale.

Le concours a lieu dans une enceinte circulaire à l'intérieur de laquelle est installée une petite enceinte ovale.

D'après nos constatations, le taureau d'environ 3 ans, est laché dans la petite enceinte où les deux gauchos à cheval - ils vont toujours par paire- doivent lui faire faire 4 tours dans le sens des aiguilles d'une montre, un gaucho le poussant pour le faire avancer, l'autre le collant contre la paroi. Le travail se fait uniquement avec les chevaux, aucun instrument n'est utilisé.

L'animal est ensuite poussé dans la grande enceinte. Les gauchos doivent l'emmener à l'autre extrémité pour le faire stopper à l'endroit voulu, puis demi tour pour exécuter la même chose en face et une troisième fois sur la première extrémité.

Les calculs se font par points.

Les 4 premiers tours et la sortie de la petite enceinte: 1 point.

L'arrêt de l'animal aux extrémités: 3 points pour le 1er arrêt, 2 points pour le suivant et 1 point pour le dernier.

Si l'animal ne s'arrête pas: moins 2 points.

En cas d'ex-aequos, on recommence.

La bête est plus ou moins vive et il arrive qu'un taureau saute par dessus les barrières; une autre taureau prend alors le relais. 

Les 2 gauchos vainqueurs auront droits à la bise des reines locales et à exécuter une danse floklorique avec elles.

Ces démonstrations nous ont permis de voir l'habilité des cavaliers et le remarquable travail des chevaux dont les qualités sont mises à rude épreuve. Après un départ au galop, ce sont eux qui poussent le bétail avec leur poitrail et s'arrêtent nets au bout de l'enceinte, avant de repartir à toute allure.

Journées fort intéressantes, d'autant plus que le soleil est revenu petit à petit.

On notera que ces gauchos ne sont pas forcément des professionnels mais des amateurs exercant leur passion.

 

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