36-Rio de Janeiro

C'est sous la pluie que Rio et ses 6.5 M. d'habitants nous accueillent, et cela va durer 4 jours. Enfin, au 5ème jour, le ciel se découvre et nous pouvons monter, comme des centaines d'autres touristes, avec le petit train à crémaillère au Corcovado, où se situe la statue du Christ Rédempteur.

La vue à 360° sur Rio est époustouflante.

Mais ces 4 jours de pluie nous ont permis de flâner dans différents quartiers avec une température clémente. Vu la météo, point de musiciens dans les rues, point de strings sur la plage de Copacabana. On doit dire à ce sujet que si le string peut être le plus fin du monde, un sein nu déclenchera une émeute. Autre pays, autre moeurs. 

Notre bivouac sur le parking du Pain de sucre s'est révélé un excellent emplacement, et ce d'autant plus que se trouvent ici le commandement de l'Etat Major, l'Ecole de guerre navale et autres institutions militaires. Autant dire que l'on était bien protégé. 

Rio est une ville à l'européenne que l'on s'approprie facilement, et à aucun moment on ne s'est senti en insécurité. On ne s'est aventuré que dans une petite favella de 5000 personnes où nous avons été bien accueillis. Par contre on nous a déconseillé les favellas plus grandes, jusqu'à 200000 personnes à l'ouest de Rio. Comme dans nos grandes villes, ce sont des quartiers occupés par des bandes rivales où la police peine ( c'est un euphémisme) à faire respecter la loi. Depuis la présidence de Lulla, la "police mitraillette" a été complété d'une "police de proximité". Les résultats sont encourageants mais la partie n'est pas gagnée. Vu les effectifs dans les rues, le Mondial de foot en 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 devraient bien se passer.

Des immeubles cossus qui ont remplacé les maisons coloniales, beaucoup de verdure, de grandes plages, une vie décontractée malgré les embouteillages, on comprend que les ambassades se soient faites tirer l'oreille pour déménager à Brasila. 

Un mot sur les favellas qui ne sont pas des bidonvilles, mais des quartiers de maisons de briques construites de façon illégale sur des terrains dangereux. La plupart des habitants travaillent en ville et sont ce qu'on appelle chez nous des travailleurs pauvres, d'où les problémes de drogue et son cortège de violences.

Pour nous Rio est une ville où il fait bon vivre et restera un très bon souvenir.

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Commentaires: 2
  • #1

    Vinouche (mardi, 03 décembre 2013 17:52)

    Magnifique... il semble y avoir beaucoup de petits marchés... et je vois que Martine est réconciliée avec les lieux de culte !

  • #2

    Jacques (vendredi, 06 décembre 2013 00:14)

    Vinouche, tu as fait une petite erreur, il y 2 lettres de trop:
    Martine est dans un lieu culte, pas un lieu de culte!